Kia Sorento : Une sacrée cure de jouvence
Quatrième du nom, le Sorento débarque dans sa version restylée et entend faire la différence tant par son design modernisé que par ses nouveaux équipements. Le diesel, les 7 places et la garantie de 5 ans demeurent aussi de précieux sésames à même d’entretenir la courbe des ventes du grand SUV Kia.
DNES à Dakhla,
Jalil Bennani
Lancé en 2020, l’actuel Sorento débarque dans sa version restylée et entend plus que jamais séduire par sa vocation de baroudeur prédisposé à l’évasion et aux grands espaces. C’est d’ailleurs dans la région de Dakhla que Kia Maroc a convié journalistes et influenceurs pour le découvrir et le tester, aussi bien sur asphalte qu’en dehors des sentiers battus. Avant cela et lors d’une présentation presse, le patron de Kia Maroc, Cedric Veau, est revenu sur la saga de ce modèle qui, à travers ses 4 générations, s’est écoulé à plus de 3 millions d’exemplaires dans le monde, dont plus de 1.000 au Maroc (depuis la reprise de Kia par GBH).
Question look, le Sorento évolue de façon notoire et notamment au niveau de la face avant. Les projecteurs full LED adoptent un graphisme en «T» qui n’est pas sans évoquer les phares de la Picanto et qui confère au faciès du Sorento un regard sophistiqué. Outre la signature lumineuse, on note un gros remodelage au niveau du bouclier (avant) et de la calandre qui s’affranchit du logo, ce dernier ayant migré vers le bout du capot. À l’arrière, la signature lumineuse change elle aussi grâce à un jeu de diodes différent et qui, à son tour, apporte une apparence high-tech. Campé sur des roues de 18 ou 20 pouces (selon les deux finitions disponibles au Maroc), le Sorento enrichit son nuancier de trois nouvelles teintes dites «Gris Interstellaire», «Vers Cityscape» et «Brun Sable Volcanique».
À bord, le Sorento conserve quasiment le même poste de conduite, ainsi que ce qui a toujours fait sa force : de l’espace à revendre et la disponibilité d’office d’une troisième rangée de sièges. Celle-ci fait modeler le volume du coffre de 179 litres en configuration 7 places à 608 l lorsqu’elle est rabattue (5 places). Le Sorento a surtout profité de son restylage pour se faire une cure d’équipements. C’est notamment le cas de la finition haute (Executive 4×4) qui offre désormais du cuir Nappa, des sièges avant ventilés/chauffant et à repose-pieds, des caméras panoramique 360° avec réalité augmentée, un rétroviseur intérieur à affichage digital et même une authentification digitale pour le conducteur.
Cela, en plus du hayon électrique (à ouverture intelligente), du toit ouvrant panoramique et d’une sono signée Bose à 20 HP. Loin d’être dépouillée, la première finition (Active+ 4×2) va bien au-delà de l’ordinaire incluant d’office la double dalle numérique (cockpit digital + écran multimédia 12,25’’) avec mirroring sans fil, chargeur de smartphone par induction, l’accès mains-libres et le démarrage à distance, la caméra et le radar de recul, les sièges avant réglables électriquement, la sellerie en cuir et la climatisation automatique à réglage tactile.
Sous le capot et en attendant l’arrivée d’une version hybride (1.6 l ess de 230 ch, BVA6), le Sorento conserve son 2.2 l CRDi (diesel) de 202 ch couplé à une boite automatique à 8 vitesses (DCT8). À lui seul et alors que l’offre diesel est en passe de disparaître chez les SUV du segment D, ce moteur est bien capable d’entretenir la courbe des ventes du Sorento. Cela, d’autant plus que ce SUV à 7 places est non seulement assorti d’une garantie et d’une assistance offertes sur une durée de 5 ans, mais il profite aussi d’un prix de lancement remisé à 459.900 DH.