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Stellantis : l’usine de Kénitra enclenche la vitesse supérieure

Au cœur de l’usine Stellantis de Kénitra, il y avait foultitude de monde en cet après-midi du 16 juillet 2025. Il y avait surtout du très beau monde, dont le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch et le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour. Accompagnés de toute une délégation d’officiels, les deux hommes ont répondu présents à l’invitation de l’homme fort de Stellantis Maroc, Samir Cherfan (Directeur des Opérations de Stellantis Moyen-Orient et Afrique) qui s’est félicité de ce «partenariat d’exception».

Cette sortie médiatique multipartite a surtout été l’occasion d’annoncer les nombreuses avancées de ladite usine, inaugurée en 2019 et devenue depuis un grand complexe industriel, sis au cœur de tout un écosystème mis en place. Il faut dire aussi que Stellantis y a consenti de gros efforts et investissements.

Ceux liés à cette extension se chiffrant à 1.2 milliard d’euros, dont plus de la moitié (702 millions) destinés aux équipementiers locaux. Objectif : passer à la vitesse supérieure, en produisant plus de véhicules, de blocs motopropulseurs et même des bornes de recharge.

Ayant déjà atteint son objectif initial de produire 200.000 véhicules vers la fin 2020, soit avec trois années d’avance, l’usine de Stellantis veut doubler la mise, si ce n’est plus. Désormais, la production annuelle visée est de 535.000 unités, incluant 400.000 véhicules et 135.000 engins de micro-mobilité électrique. Dans cette dernière catégorie, il faut ranger les Citroën Ami, Opel Rocks-e, Fiat Topolino, puis l’ultime création produite localement, le Tris badgé Fiat (photo). Un tricycle 100% électrique qui a eu droit à un baptême d’usine, ce jour-là (photo).

Outre, ces véhicules, l’usine va profiter de son extension pour monter en puissance en produisant aussi jusqu’à 350.000 moteurs, en l’occurrence le trois cylindres essence turbo 1,2 litre, dans sa version purement thermique, mais aussi dans sa déclinaison MHEV (Mild Hybrid) à hybridation légère. Par ailleurs et preuve de sa volonté d’accompagner la volonté nationale d’électrification, Stellantis Maroc a lancé la production de bornes de recharge électriques, avec une capacité de 204.000 unités par an. Des stations de charges destinées au royaume, mais surtout à l’export

Il reste enfin à signaler tout le travail accompli en matière de création d’emplois, avec outre les 3.500 postes actuels, l’ajout de 3.000 autres supplémentaires au cours des prochaines années. «Des opportunités d’emploi qualifiées pour notre jeunesse, véritable moteur de l’excellence du Made in Morocco automobile», a commenté Samir Cherfan dans ce sens. Quant au taux d’intégration locale, il sera porté à 75% à l’horizon 2030, parallèlement à la croissance des achats réalisés auprès des fournisseurs installés au Maroc et qui sera amené à dépasser les 6 milliards d’euros à la même échéance.

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