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Dacia fête ses 20 années de présence dans nos contrées. Un anniversaire dignement célébré à travers une session de «Dacia Talk», puis surtout un méga-concert marquant l’inauguration de l’un des hauts-lieux historiques de Casablanca.
Que le temps passe vite ! Hier encore, le Marocain à budget limité était condamné (ou presque) à acheter un véhicule d’occasion pour accéder à l’automobile dans son architecture tricorps ou tout au moins polyvalente. C’était au début des années 2000, soit le temps ou plutôt l’âge d’or des Mercedes 190 d’occasion que les pères de famille plébiscitaient pour rouler dans une voiture à même de répondre à leurs attentes. Une donne qui va aussitôt changer avec l’arrivée de la première génération de la Logan, en 2005. Produite à la Somaca, elle se veut une berline confortable, dotée d’un grand coffre et proposée à un prix d’attaque imbattable à l’époque : moins de 73.000 DHS !
La suite, on la connaît : la Logan va vite devenir un best-seller, au même titre que sa petite sœur à hayon, la Sandero qui est lancée en 2009. La saga Dacia va alors vite s’enchaîner avec la diversification de la gamme avec l’arrivée des Dokker, Lodgy puis Duster, premier SUV dans l’histoire de la marque. Ce dernier, proposé en 2010 à partir de 119.900 DHS, revendiquait légitimement son slogan de SUV «scandaleusement accessible». Mais c’est bien la Sandero (incluant sa déclinaison baroudeuse Sandero) qui tient le haut du pavé, puisque depuis 8 ans à aujourd’hui, elle est non seulement le véhicule le plus vendu sur le marché marocain, toutes marques confondues, mais aussi la voiture la plus achetée en Europe depuis 2017. Entre temps, la Spring est entrée en scène, incarnant le virage électrique amorcé par Dacia.
Au-delà de tout aspect commercial, Dacia symbolise avant toute chose la réussite et la viabilité du «made in Morocco». Une success-story rendue possible d’abord par la modernisation de la Somaca, mais qui s’est surtout accélérée après la mise en service de l’usine de Tanger (2012). Efficaces et performantes, ces deux usines sont assurément un pilier de la stratégie industrielle de Renault Group, mais aussi un accélérateur commercial pour la marque Dacia. Tout cela fait qu’aujourd’hui Dacia réalise la plus forte part de marché, soit 25%, ce qui signifie qu’un véhicule sur quatre vendus au Maroc est une Dacia. Au total et à fin mai, la marque Dacia a immatriculé plus de 630.000 véhicules au Maroc depuis ses débuts en 2005 ! «Une réussite qui confirme la préférence des Marocains pour la marque», commente la marque dans un communiqué.
Pour dignement fêter cet anniversaire, Dacia Maroc a organisé un méga-concert dans l’un des haut-lieux sportifs de la capitale économique : la Casablancaise. Fraîchement restauré, cet immense complexe sportif jouxtant le parc de la Ligue Arabe (boulevard Hassan II) qui fut construit en 1936 était devenu délabré au fil des ans. En guise d’événement inaugural et célébrant l’anniversaire de Dacia, il a accueilli, le 14 juin, près de 10.000 personnes (!), durant une bien longue soirée. Au programme : trois grands noms de la scène artistique nationale à savoir, Jaylann, Hatim Amor et MR. ID. Devant un immense public, Dacia a amplement mis en avant son logo, ses valeurs, tout en exposant son dernier rejeton : le Bigster. Ce dernier, premier modèle du segment C dans l’histoire de la marque, symbolise sa montée en gamme et vient nous rappeler que Dacia voit grand son avenir, au Maroc comme ailleurs.
