DFSK E5 : Un chinois qui monte en flèche

Si le SUV E5 est de plus en plus visible sur nos routes, c’est parce qu’il compte une bonne dose de qualités : un gabarit imposant et capable d’emmener 7 personnes, un habitacle suréquipé et des prix très compétitifs. Que vaut-il sur la route ? Notreessai-vidéo apporte quelques éléments de réponse. Explications…

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Chez Auto Hall, cela fait bientôt 10 ans qu’Africa Motors commercialise la DFSK, l’une des premières marques chinoises introduites au Maroc, qui s’est d’abord fait connaître par ses véhicules utilitaires. Connaître, c’est peu dire, puisque DFSK est allée jusqu’à devenir leader de ce segment. Aujourd’hui, DFSK fait aussi du volume avec des voitures de tourisme, dont une star montante parmi les SUV : l’E5. Un modèle animé par un moteur hybride rechargeable, doté de 7 places et offrant un bon rapport prix/équipements. Mais d’abord, il plaît par son look.

Avec son imposante face avant, l’E5 affiche une bonne dose de charisme. Campé sur de grandes roues (de 18 ou 19 pouces), il met en avant une calandre diamantée en noir laqué et dont le logo est rétroéclairé. Les projecteurs à LED sont bien étirés et surplombent des prises d’air latérales sur le bouclier. Voilà la preuve que designers et ingénieurs ont bien collaboré. L’arrière met en scène de larges blocs de feux qui se relient par un bandeau, meublant toute la largeur du hayon. Celui-ci s’ouvre électriquement et abrite un coffre géant de 542 litres. Une capacité qui diminue si l’on redresse la troisième rangée de siège qui lui autorise d’emmener jusqu’à 7 personnes.

On l’aura compris : avec ses 4 mètres 76 de long, l’E5 a de l’espace à revendre. Un gabarit qui surprend autant que la présentation intérieure. Agencement, qualité des matériaux et rigueur des assemblages… ce chinois coche toutes les cases. Idem pour ce qui est de la modernité avec sa large dalle numérique qui occupe la moitié de la planche de bord. Déjà bien fourni sur la version de base qui offre plus que l’ordinaire (sièges en cuir, réglables électriquement, toit ouvrant, caméra de recul… etc.), l’équipement s’enrichit encore plus sur la 2^nde finition (Luxury), objet de notre essai. On y trouve, un toit ouvrant panoramique,une sono à 12 haut-parleurs, un chargeur sans fil, des sièges avant chauffants et ventilés, des caméras à 360° et même une dashcam(derrière le rétro intérieur) qui enregistre l’avant du véhicule. Utile et pratique auprès des assureurs.

L’E5, c’est aussi et surtout une belle expérience de conduite, assurée par son moteur hybride rechargeable qui totalise une puissance cumulée de 277 ch. Epaulé par un rotor électrique, le 1.5 litre essence se contente de 5,5 l/100 km en cycle mixte, à condition que la batterie soit chargée. Celle-ci a besoin d’un peu moins de 4 heures pour se charger complètement via une borne de 7 kW. Elle autorise ensuite un roulage 100% électrique (EV) sur près de 100 km. L’E5 s’avère alors une bonne affaire pour le portemonnaie, à condition de ne pas avoir le pied (droit) lourd. Dans le cas contraire, il est possible d’enclencher le mode «Sport» et profiter d’un maximum de répondant. Outre la vigueur des accélérations, brille aussi par la belle maniabilité de sa direction et aussi… ses prix ! Comptez 255.000 DHS pour la finition Confort et 305.000 DHS pour la version Luxury qui a fait l’objet de notre essai et qui en donne largement pour son argent.